L’arrivée d’un nouvel enfant, une mutation professionnelle ou tout simplement l’envie de changer de lieu de vie : il y a plein de bonnes raisons pour déménager. Mais si vous êtes propriétaire, vous vous demandez certainement comment financer cette nouvelle acquisition alors que la vente de votre appartement actuel n’est pas réalisée.
La solution s’appelle le prêt relais, un crédit immobilier qui vous permet de disposer de la trésorerie nécessaire pour faire la jonction entre vos deux projets immobiliers.
Quel prêt relais choisir ?
Plusieurs formules de prêt relais s’offrent à vous, toutes assorties d’assurances sur votre crédit immobilier.
Vous pouvez ainsi souscrire un prêt relais « sec », c’est à dire que vous remboursez des mensualités peu élevées, qui correspondent aux montants des intérêts, puis le solde du capital en une seule fois, grâce à l’argent récupéré lors de la vente de votre logement.
Vous pouvez également choisir la formule du prêt relais « adossé », soit couplé à un crédit principal : les mensualités de remboursement sont constantes pendant la durée du prêt.
Enfin, la formule du prêt relais en franchise totale vous permet de rembourser les intérêts à échéance, avec le capital emprunté. L’avantage de ce type de prêt réside dans l’allègement de votre budget en attendant d’avoir vendu votre bien. Revers de la médaille : sur la durée, ce type de prêt est plus coûteux, les intérêts qui vous sont « épargnés » chaque mois génèrent eux-mêmes des intérêts…
Comment le prêt relais est calculé ?
Généralement, le montant d’un prêt relais accordé dépasse rarement 70 % de la valeur nette de votre logement à vendre. Comme tout crédit immobilier, l’étude de votre dossier par la banque va tenir compte de votre situation financière (vos revenus, les charges que vous payez, la constitution de votre patrimoine), ainsi que des frais liés à vos projets immobiliers (frais de notaires, commissions d’agences).
Avant de souscrire un prêt relais, vous devez faire estimer la valeur du logement que vous vendez. Faites appel à un notaire, qui a sa disposition une base de données des ventes réalisées dans votre secteur géographique, et pourra déterminer un prix juste.
Un bon conseil :
N’hésitez pas à augmenter le montant de votre prêt complémentaire si vous disposez de trésorerie. Vous pourrez ainsi négocier l’annulation des indemnités liées au remboursement anticipé de cet emprunt lorsque votre bien aura été vendu.
Que faire si la vente tarde à se faire ?
Les semaines passent et toujours pas d’acheteur… Pas d’angoisse : faites le point avec votre banque et convenez d’un allongement du prêt relais sur un an par exemple.
En cas de situation financière problématique ou de dévaluation de la valeur de votre bien, il faudra réaménager votre dette, probablement en regroupant prêt relais et prêt complémentaire, et en allongeant votre durée d’endettement.
Enfin, sachez que le prêt est assorti d’une assurance décès et d’une assurance perte d’autonomie ; vous devrez aussi présenter la garantie d’un organisme de cautionnement, dont vous récupérerez une bonne partie lors de la vente de votre bien et du remboursement du prêt.
Pour aller plus loin :
Prêt relais
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