Après l’achat d’une résidence principale, l’acquisition d’une voiture constitue l’une des dépenses les plus importantes pour les foyers. En étaler le paiement en souscrivant un crédit auto peut permettre à certains de concrétiser leur transaction sans attendre.
Évaluez votre budget d’achat auto
L’achat d’une voiture à crédit est une opération qui vous engage. Évaluez d’abord vos capacités de remboursement : généralement, un crédit est accordé si votre taux d'endettement, c’est-à-dire l’ensemble de vos mensualités de crédits (immobilier, consommation…), ne dépasse pas 30 % de vos revenus.
Si vous le pouvez, un apport personnel permettra de faire baisser le taux du crédit et/ou la durée de remboursement et donc le coût total de votre prêt.
Profitez des spécificités du crédit auto
Contrairement à un prêt à la consommation qui peut être employé pour financer l’achat de n’importe quel équipement ou des dépenses du quotidien, le crédit auto est un prêt « affecté ». C’est-à-dire qu’il ne peut être utilisé que pour régler l’achat d’une voiture, neuve ou d’occasion.
Une particularité qui présente plusieurs atouts :
- D’une part, les taux d’intérêt pratiqués pour les crédit auto sont le plus souvent moins élevés que ceux des prêts personnels.
- D’autre part, un crédit auto permet de sécuriser l'opération pour l’acheteur : en cas d’annulation de la livraison du véhicule, de suspension de la vente ou de refus du prêt, la transaction est automatiquement annulée.
Pensez à l’assurance de votre crédit auto
Pour comparer les offres de crédit auto, prenez en compte le Taux effectif annuel global (TAEG) qui inclut tous les coûts, dont l’assurance emprunteur.
Cette dernière qui couvre le détenteur du crédit en cas d’accident de la vie (incapacité, décès, invalidité...), n’est pas obligatoire pour un prêt auto, mais vivement recommandée.
Car en cas d’accident de la vie (invalidité, décès…), si vous avez opté non pas pour un achat cash mais pour un crédit à la consommation avec une assurance, ça change tout : non seulement vous aurez préservé votre épargne, qui reste disponible pour faire face au coup dur, mais en plus l’assureur réglera tout ou partie de vos remboursements.
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