Livret A, LDDS, LEP : pour l’épargne de précaution
Déjà relevé deux fois au cours de l’année 2022, le taux du livret A, et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), a été porté à 3% le 1er février 2023. Ce taux de rémunération restera en vigueur au moins jusqu’en janvier 2025. Le livret A et le LDDS restent ainsi des produits incontournables pour placer une épargne de précaution, rémunérée à un taux avantageux et disponible à tout moment.
Le taux du Livret d’Epargne Populaire (LEP) accessible sous conditions de ressources, a été porté à 6% le 1er février 2023 et passera à 5% au 1er février 2024. Ce taux reste néanmoins très favorable, notamment pour les ménages les plus modestes qui peuvent bénéficier du LEP. Le plafond du LEP à quant a lui été porté à 10 000€ depuis le 1er octobre 2023.
Bon à savoir :
Pour ouvrir un LEP actuellement en France métropolitaine, le revenu fiscal de référence 2021 du titulaire ne doit pas dépasser 21 393 € pour la première part de quotient familial majoré de 5 712 € par demi-part supplémentaire. Pour ouvrir (ou renouveler) un LEP en 2024 en France métropolitaine, le revenu fiscal de référence pour l’année 2024 a été augmenté aussi bien pour les souscriptions que pour les renouvellements à hauteur de 22 419€ et de 5 987€ par demi part supplémentaire.
Parallèlement, les rémunérations des PEL ouverts entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023 rapportent 2% et non plus 1% comme c’était le cas des PEL ouverts auparavant (entre le 1er août 2016 et le 31 décembre 2022). Depuis le 1er janvier 2024, la rémunération des PEL ouverts à compter de cette date est de 2,25%. Désormais, il est également possible de débloquer un PEL avant le délai légal de 4 ans, afin de financer des travaux de rénovation énergétique.
Si la rémunération de l’épargne réglementée a longtemps été au plancher, ces relèvements successifs font des livrets des placements incontournables dans un patrimoine. Plutôt que de laisser vos liquidités ou votre épargne de précaution sur votre compte de dépôt, vous avez tout intérêt à les verser sur votre livret A ou encore, si ce dernier est au plafond, votre LDDS. Les sommes placées restent disponibles à tout moment et vous ne subissez aucune fiscalité sur les intérêts perçus.
Les comptes à terme en complément des livrets réglementés
Le compte à terme (aussi nommé CAT) est un produit d’épargne. Il s’agit d’un produit d’épargne non réglementé qui relève de la liberté contractuelle entre l’épargnant et sa banque. Il existe un large éventail de comptes à terme. : à taux fixe, variable ou progressif.
Le compte à terme permet de déposer son épargne. Ces sommes sont bloquées pendant une période connue à l’avance. Elle est déterminée à la signature du contrat. En contrepartie de ce blocage, le taux d’intérêt proposé peut être plus avantageux, comparé à celui des autres livrets (livret A, PEL, etc.).
Vous connaissez dès le départ le niveau de rendement de votre placement. Les sommes placées sont garanties. Ce placement ne supporte aucun frais. Vous pouvez également détenir plusieurs comptes à terme, ce qui permet de diversifier vos placements en termes de durée et de rémunération.
Des placements obligataires pour diversifier son patrimoine
Hausse des coûts du transport maritime dans le contexte post-Covid, flambée des prix de l’énergie, maintien des matières premières à des prix élevés : de nombreux facteurs ont alimenté la hausse des prix à la consommation. En France, l'inflation a atteint ainsi 5,2 % en 2022. En 2023 l’inflation fléchit grâce au ralentissement de la hausse des prix de l’énergie et des services. Elle est affichée à 3,50% sur un an en novembre.
En conséquence de l’intervention des banques centrales. Les placements obligataires sont devenus plus attractifs. En contrepartie d’un risque de perte en capital uniquement en cas de défaillance de l’émetteur, ce type de placement apporte de la stabilité et de la performance à votre patrimoine.
Bon à savoir
Découvrez la gamme de placements obligataires conçue par LCL afin de répondre aux besoins patrimoniaux des particuliers.
L’assurance vie : bien plus que le fonds en euros
L’assurance vie investie dans des fonds en euros reste un placement souvent rémunérateur et garanti, déduction faite des frais et du coût de la garantie complémentaire en cas de décès.
Vous pouvez également faire le choix de diversifier vos placements au sein de votre contrat d'assurance vie en investissant des unités de compte (UC).
Bon à savoir
Sachez toutefois que tout investissement en actions présente un risque de perte en capital. La valeur des supports en UC est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Sa valorisation augmente ou diminue en fonction de la performance des supports que vous choisissez. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Ces dernières années, le choix en matière d’UC s’est largement développé. Fonds actions, Fonds obligataires, supports immobiliers (SCPI).
Vous pouvez ainsi diversifier l’allocation de votre contrat en choisissant votre propre stratégie d’investissement (sectorielle, géographique…) , ou en délégant la gestion de votre investissement en UC via un mandat d’arbitrage.
Avec l’aide de votre conseiller, selon votre profil d’investisseur et votre horizon de placement, vous pouvez allouer une partie de votre contrat à un investissement en mandat d’arbitrage. Ce service vous permet de déléguer la gestion du portefeuille à des experts.
Outre la possibilité de diversifier votre contrat, la fiscalité de l’assurance vie reste mesurée. C’est notamment le cas pour les contrats de plus de 8 ans, qui ouvrent droit à un abattement de 4 600€ pour un célibataire, et 9 200€ pour un couple calculé sur les rachats. De plus, le taux de prélèvement forfaitaire non libératoire qui s’applique dans ce cas s’élève à 7,5% au lieu de 12,8%, pour la fraction de l’encours n’excédant pas 150 000€. Enfin, tant que vous conservez les gains sur votre contrat d’assurance vie, ils échappent provisoirement à l’imposition jusqu’au rachat partiel ou total.
La bourse : priorité aux actions
Enfin, la bourse reste une alternative digne d’intérêt dans une stratégie de diversification de placements sur le long terme. En variant les secteurs d'activité, les tailles des sociétés, les zones géographiques choisis. Le contexte de hausse des taux pourrait pénaliser les entreprises dites de croissance, comme les entreprises technologiques, dont la valorisation dépend en partie du niveau des taux d’intérêt. Il est donc plus que jamais important de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.
Si vous choisissez d’investir dans un panier d’actions en direct, sachez qu’il est recommandé de sélectionner au maximum 10 à 12 valeurs afin de pouvoir en assurer le suivi au quotidien. Il est aussi possible d’investir dans des fonds investis en actions ou même des ETF (ou trackers) qui répliquent par exemple le comportement des grands indices.
Il est possible donc d’optimiser significativement ses investissements en contrepartie d’un risque de perte du capital investi.
Des placements réalisés en fonction de vos besoins
Tout le monde n’a pas nécessairement les connaissances, le temps ou l’envie de gérer ses placements financiers. Bonne nouvelle, il existe des solutions ! Les mandats de gestion permettent ainsi de déléguer la gestion d’un compte-titres, d’un PEA ou d’un contrat d’assurance-vie aux experts de LCL. En fonction de votre profil d’investisseur et de votre horizon de placement notamment, des experts se chargent de gérer votre portefeuille selon un profil de gestion préétabli.
Il est à noter que la gestion déléguée présente un risque de perte en capital.
Autre possibilité, si vous êtes plutôt autonome dans vos investissements : vous pouvez faire votre choix parmi des fonds présélectionnés. Ce type de placement présente également un risque de perte en capital.
Bon à savoir
LCL propose des offres ponctuelles à durée de commercialisation limitée, offrant à l'échéance une protection du capital sous conditions. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.
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Les performances passées ne préjugent en rien des résultats futurs, elles ne sont pas non plus des garanties sur les rendements à venir. Les valeurs des parts ou actions sont soumises aux fluctuations du marché, les investissements réalisés peuvent donc varier tant à la baisse qu’à la hausse.
Ainsi, avant de souscrire à de tels produits ou services financiers, nous invitons l’investisseur potentiel à prendre connaissance de l’ensemble des informations contenues dans la documentation détaillée du placement ou service financier envisagé (prospectus, document intitulé “informations clés pour l’investisseur”, conditions générales du service), en particulier celles liées aux risques associés à ce produit ou service.
Les solutions patrimoniales et financières, les offres, produits, services et activités évoqués dans ce message dépendent de la situation personnelle de chaque investisseur, de la législation qui lui est applicable ainsi que de sa résidence fiscale. Nous invitons l’investisseur potentiel à prendre contact avec son conseiller Banque Privée pour vérifier si ces offres répondent à ses besoins et si elles sont adaptées à son profil d’investisseur (connaissance, expérience en matière d’investissement, situation financière y compris capacité à subir des pertes et objectifs d’investissement y compris tolérance au risque).