Métro-boulot-dodo c'est fini !
La vie personnelle comme priorité
Parmi les hyper-urbains, même les plus impliqués, en temps ou en passion, quelle que soit la situation (CDI, CDD, temps partiels, micro-entrepreneurs, ...) estiment que le travail doit s’intégrer harmonieusement dans l'équilibre de leur vie. Si le travail reste un axe majeur du développement personnel, il ne constitue pas la priorité. Ce sont la vie familiale et sociale, les loisirs (sports, culture, voyages) qui tiennent une place centrale dans l'épanouissement de chacun.
Un travail qui a du sens représente un « plus » mais n’est pas nécessaire. La vie n’est plus déterminée par le travail, autour duquel il faudrait tout adapter. Que cette souplesse s'exerce en ville n'est pas un hasard, eu égard à ce que la ville semble aujourd'hui incarner: le territoire d'une vie qui peut être modelée selon ses désirs.
Devenir et être les "maîtres du temps"
Pour parvenir à cet équilibre entre vies professionnelle et personnelle, les urbains misent principalement sur la maîtrise et la flexibilité de leur emploi du temps. Envisagé par beaucoup comme une solution d’avenir à privilégier, le télétravail prend des formes diverses, sans pour autant qu’une pratique ressorte de manière dominante ; il s’organise plutôt au cas par cas.
Quelques préoccupations cependant persistent : quelle est la frontière entre vies professionnelle et personnelle ? Quel équilibre privilégier ? : accords sur le temps au travail, réduction du temps de transport, aménagement des horaires, choix du temps partiel ou télétravail afin de laissée au travail une place dans leur quotidien.
Le statut de cadre est à ce titre un atout pour bénéficier de davantage de liberté.