80,6% c’est la part de la population française habitant en ville en 2019. Parmi eux, on compte les hyper-urbains. Une frange de la population habitant les agglomérations de plus de 100 000 habitants et au profil un peu particulier.

Hyper-urbains : un mode de vie avant tout

Être un hyper-urbain c’est adopter un mode de vie en adéquation avec ce que la ville peut vous offrir. Ainsi, les hyper-urbains recherchent avant tout de la souplesse dans leur façon de vivre. Cela passe, par exemple, par de nouvelles manières de travailler.  En co-working ou parfois en télétravail, les hyper-urbains préfèrent le travail à la carte. Cela leur permet ainsi de jongler entre vie professionnelle et personnelle au gré de leurs envies et de leurs besoins. Parmi les hyper-urbains, même les plus impliqués, en temps ou en passion, quelle que soit la situation (CDI, CDD, temps partiels, micro-entrepreneurs, ...) estiment que le travail doit s’intégrer harmonieusement dans l'équilibre de leur vie.

88% des hyper-urbains estiment qu’il est important de devenir propriétaire. En effet, la plupart d’entre eux manifestent  le désir d’épargner, afin notamment d’être propriétaire de leur logement principal. Sur ce dernier point, la vie de quartier reste un critère essentiel pour les hyper-urbains. Ils sont à la recherche de proximité et apprécient l’ambiance « village » que la vie de quartier peut apporter. Une ambiance qui naît grâce au lien social et à l’entraide qui existent entre ses habitants.

Modernité et hyper-urbains font la paire

Les hyper-urbains font bouger les lignes des usages en s’ouvrant à de nouvelles mobilités et à des loisirs différents.

Trottinette électrique, vélo en libre-service, co-voiturage… Les nouvelles mobilités, surtout lorsqu’elles sont vertes, ne leur font pas peur. Face aux nombreux problèmes de pollution ou de qualité de l’air auxquels les habitants des métropoles font face, ces derniers n’hésitent pas à changer la donne en abandonnant la voiture au profit de moyens plus écolo. Les urbains qui en possèdent une sont ainsi nombreux à la réserver uniquement aux déplacements en périphérie de la ville ou à quelques situations particulières (intempéries, charges à transporter, …). Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de posséder un véhicule à soi pour se déplacer quand le besoin se présente. De plus, le développement de services à la demande (VTC, livraisons à domicile) permet aux urbains de rationaliser leurs déplacements.