Si les précédentes enquêtes, menées en octobre et en décembre derniers, ont montré une vie en ville quelque peu bousculée par les contraintes sanitaires, aujourd’hui le rapport à la ville semble se stabiliser.
Vivre en ville sous contraintes comporte ses difficultés mais les urbains semblent s’y habituer, et s’adapter aux nouveaux enjeux que cela implique. Notre enquête, réalisée du 24 février au 1er mars auprès d’un échantillon représentatif de 1 021 personnes, représentatif des urbains (personnes vivant dans des agglomérations de 100 000 habitants ou plus) suggère que les habitudes des urbains se réinventent et que leurs nouvelles pratiques s’inscrivent désormais sur le long terme.
Un plaisir d’habiter en ville toujours présent quoique légèrement terni
La période de couvre-feu qui se prolonge n’est pas nécessairement facile à vivre pour tous les urbains : seule une petite majorité d’entre eux (55%) jugent qu’ils la vivent facilement, contre 44% qui déclarent la vivre difficilement.
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De nouvelles habitudes qui s’inscrivent dans la durée
La crise semble donc n’avoir pas remis entièrement en cause le plaisir de vivre en ville. Et pour cause, près de 6 urbains sur 10 (59%) déclarent s’être habitués à vivre avec les contraintes liées à l’épidémie et avoir mis en place de nouvelles habitudes.
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Paiement sans contact, achats en ligne : une nouvelle consommation appelée à perdurer
En matière de consommation, la plupart des urbains (48%) n’ont pas le sentiment que leur pouvoir d’achat a évolué par rapport à l’année dernière à la même date, une observation similaire à celle faite en décembre.
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Pour demain, la redécouverte d’un mode de vie urbain sans révolutions, mais avec davantage de services
Interrogés sur les offres qui leur manquent le plus, les urbains mentionnent en premier lieu les restaurants. Ainsi, 64% d’entre eux déclarent être impatients de retourner au restaurant quand cela sera possible.
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