En 2020, les acteurs de santé et, en premier lieu, les pharmaciens ont joué un rôle de premier plan. « En s’appuyant sur leur maillage dense, les pharmaciens ont été reconnus comme acteurs de santé essentiels dans l’accompagnement des patients. », constate ainsi une étude Interfimo parue en juin 2021. Les chiffres montrent que la pharmacie a bien résisté et a su s’adapter au nouvel environnement.
Bon à savoir
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Un chiffre d’affaires en forte progression en 2020
En 2020, le chiffre d’affaires (hors taxes) de la pharmacie a progressé en moyenne de 2,3 %. C’est la plus forte progression depuis dix ans, confirmant l’embellie observée depuis 2016. Cette hausse s’explique principalement par trois facteurs :
- Le développement de la vente de produits chers (mais avec un taux de marge plus faible)
- La progression des honoraires après la revalorisation des honoraires à l’ordonnance entrée en vigueur au 1er janvier 2020
- Le surcroît d’activité lié à la crise sanitaire (vente de masques, de gel hydroalcoolique, de tests antigéniques…).
Les auteurs de l’étude attirent cependant l’attention sur « des résultats contrastés selon la typologie de l’officine » et « un contexte plus favorable aux pharmacies de proximité (de quartier, rurales) ».
Des transactions d’officines toujours nombreuses
Les transactions d’officines, qui comprennent les ventes et associations, se sont globalement maintenues avec 1 503 opérations enregistrées en 2020 contre 1 520 en 2019. Il s’agit là d’un très léger repli (-1 %).
Dans le même temps, on observe :
- Un recul du nombre de cessions de fonds de commerce. Le nombre de cessions de fonds s’établit à 900 transactions, soit une quarantaine de moins que l’année précédente.
- Une croissance du nombre de cessions de parts (+ 5 %, pour un total de 600 transactions en 2020).
La corrélation est forte entre la taille de l’officine et le type de transaction. Si les plus petites officines ont tendance à céder un fonds de commerce plutôt que des parts de sociétés, on constate que les officines de taille plus importante (à partir de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires) cèdent généralement des parts. Une situation qui s’explique simplement par le fait que les grandes officines sont détenues par plusieurs associés. Au départ de l’un d’entre eux, la cession porte sur les parts qu’il possède et non sur la totalité des parts de la société.
L’emplacement et la taille de l’officine toujours déterminants dans la valorisation
Enfin, les prix de cession ont plutôt tendance à augmenter, tant en multiple de l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité de la rémunération des associés qu’en pourcentage du chiffre d’affaires. Pour autant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt et on observe une très forte dispersion des prix. L’emplacement et la taille de l’officine peuvent ainsi faire fortement varier les prix.
Consulter l'étude complète d'Interfimo
Consulter l'étude complète d'Interfimo de juin 2021, avec au sommaire : l'environnement économique, l'animation du marché, les prix de cession en multiple de l’EBE « reconstitué » et les prix de cession en pourcentage du CA HT.
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