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Une ville confinée, entre confort et envie d’évasion

30 s

Après une 1re enquête menée à la rentrée qui laissait entrevoir un quotidien un peu bouleversé, mais non sans positivisme, quel impact ont pu avoir la mise en place successive des couvre-feux et du reconfinement sur les habitants des grandes agglomérations (100 000 habitants et plus) ? Notre enquête, menée à l’approche des fêtes de fin d’année, fait apparaître une urbanité pragmatique et affirmée, qui se réinvente malgré les épreuves.

Quel confort en ville pendant le confinement ?

Un plaisir à vivre chez soi et en ville confirmé

Malgré les épreuves successives, les urbains se montrent toujours attachés à la vie en ville et continuent à affirmer qu’il leur est plaisant d’habiter en ville. Les urbains expriment, pour plus d’un tiers d’entre eux, le sentiment d’une dégradation du plaisir d’habiter en ville par rapport à l’an dernier à la même date, juste avant le déclenchement de la crise sanitaire. Malgré deux confinements, les urbains se montrent aujourd’hui satisfaits de leur logement en ville, de son emplacement comme de sa taille.

Très largement, les urbains affirment dans le temps leur affection pour leur logement, que les confinements successifs ne parviennent pas à entacher.

Un second confinement relativement bien vécu, mais qui donne des envies d’escapades

Les urbains se montrent très partagés sur le vécu de ce second confinement : la plupart déclarent le vivre un peu mieux ou ni mieux, ni moins bien que le premier, 28% déclarant tout de même une situation pire qu’auparavant.

S’ils se montrent impatients de s’échapper quelques jours à l’extérieur de la ville, les urbains se montrent plutôt prudents : ils seront près de la moitié à attendre encore jusqu’en février ou mars, espérant une accalmie de la situation.

Malgré leur satisfaction à vivre chez eux et dans leur ville, les urbains sont nombreux à déclarer qu’ils aimeraient déménager, principalement dans une autre ville française.

Les urbains se montrent partagés sur leur prochain lieu de vie : alors que l’envie d’aller vivre à la campagne était première en octobre, l’envie de s’installer dans une autre ville française domine à nouveau aujourd’hui