Pour 60% des urbains actifs, le rapport au travail a évolué depuis le début de la crise sanitaire et le confinement, et, toujours extrêmement important dans la vie des urbains (75%), il est néanmoins teinté d’un peu plus de stress qu’auparavant (54%, +3 points). Ils sont également moins nombreux à déclarer aimer leur travail (84%, -3 points) ou être optimistes pour la suite de leur carrière (65%, -3 points).

La peur de perdre son emploi est relativement élevée (43%) et les débordements du travail sur la vie personnelle semblent plus nombreux : 24% (+5points) déclarent annuler des activités prévues pour rester plus longtemps au travail.

Pour autant, ils sont également de plus en plus nombreux à déclarer ne pas consacrer assez de temps à leur travail (19%, +10points), un sentiment que l’on peut notamment lier au développement massif du télétravail et au brouillage des frontières entre la vie personnelle, les activités de la maison, des enfants, et le monde professionnel.

Les urbains sont en effet 38% à déclarer désormais télétravailler au moins une fois par semaine (davantage chez les cadres, 59% ; ou en région parisienne, 46%), une augmentation de 17 points par rapport à l’an dernier.

Et ils sont tout aussi nombreux à le plébisciter : 59% estiment que dans l’idéal, ils aimeraient télétravailler au moins un jour par semaine (+6 points), et encore bien d’avantage chez ceux qui le font aujourd’hui (93%).