Des fêtes de fin d’année marquées par la crise

17/12/2020

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Après une 1re enquête menée à la rentrée qui laissait entrevoir un quotidien un peu bouleversé, mais non sans positivisme, quel impact ont pu avoir la mise en place successive des couvre-feux et du reconfinement sur les habitants des grandes agglomérations (100 000 habitants et plus) ? Notre enquête, menée à l’approche des fêtes de fin d’année, fait apparaître une urbanité pragmatique et affirmée, qui se réinvente malgré les épreuves.

Une grande importance des fêtes pour la vie urbaine…

Pour la plupart des urbains, et particulièrement les urbains les plus jeunes ou ceux qui ont des enfants au sein de leur foyer, les fêtes sont un moment important de l’année. L’animation de la ville à la période des fêtes contribue très largement à l’attachement des urbains envers cette période, presque autant que les cadeaux ou la présence d’aliments festifs.

… mais un budget resserré par la crise

Plus d’un tiers des urbains estiment que l’année de crise sanitaire a abîmé leur pouvoir d’achat . Conséquence d’un pouvoir d’achat perçu à la baisse et dans l’incertitude des mois à venir, les urbains souhaitent davantage surveiller leur budget en cette fin d’année que les années précédentes.

Une fin d’année différente, mais festive tout de même

Dans l’ensemble, les urbains ont le sentiment qu’ils passeront des fêtes marquées par la crise sanitaire, bien différentes de celles des autres années. Pour les fêtes, les urbains alterneront largement leurs modes d’achat, avec une préférence marquée pour les commerces de proximité et les sites généralistes.

Malgré la crise sanitaire, à quelques semaines des fêtes, les urbains déclarent se sentir moins stressés qu’ils ne l’étaient en septembre ou à la veille du reconfinement