Le 9 juin, la course s’élancera pour la première fois depuis le Cantal, sur un parcours de près de 1 200 kilomètres riche en découvertes, menant le peloton dans la station suisse de Champéry le 16 juin.
A moins d’un mois du départ du Tour de France, Chris Froome, Romain Bardet, Thibaut Pinot, Richie Porte, Jakob Fuglsang et Daniel Martin, Adam Yates et Julian Alaphilippe trouveront des routes de montagne inhabituelles pour se jauger… et pour se surprendre.
Il se joue souvent des retrouvailles sur le Dauphiné. Puis de franches explications sur plusieurs terrains, qui en préfigurent d’autres sur les routes du Tour de France. Cette année, la scène préparée pour les acteurs est surtout dédiée à la découverte, à commencer par l’entrée en matière de cette semaine traditionnellement alpestre… qui s’aventure pour la première fois dans le Cantal. Dès la première étape, les coureurs seront confrontés à de réelles ascensions qui donneront la tonalité mouvementée de la semaine : après le Puy Mary, la décision se fera sur un circuit dynamique et particulièrement bosselé. De quoi bousculer les habitudes, tout comme sur la route de Craponne-sur-Arzon (étape 2), qui apprendra à certains que l’on peut jouer aux montagnes russes en Auvergne.
Les sprinteurs devraient prendre leurs aises le lendemain, sur la longue ligne droite de cinq kilomètres qui précèdera l’arrivée à Riom, tout comme à Voiron pour le cinquième jour de course. En attendant, les grands favoris auront commencé à se départager sur le contre-la-montre de Roanne…. qui n’aura jamais autant ressemblé à Pau ! Hormis le départ « en indoor » dans la salle du Scarabée, les caractéristiques de distance et de terrain se rapprochent en effet du parcours à boucler le 19 juillet prochain dans le Béarn.
C’est bien en montagne que les enjeux se dénoueront sur les trois derniers jours. Mais le Critérium du Dauphiné s’affranchit des ascensions les plus visitées et renommées, par exemple sur la plus longue étape de la semaine le vendredi (228 km) : la montée au col de Beaune pourrait en surprendre plus d’un, tout comme la descente technique sur Saint-Michel-de-Maurienne. La distance à parcourir sur les deux étapes restantes dépasse de peu le kilométrage de la 6e. L’une comme l’autre se distingueront par leur dynamisme et par leur rareté. Aucun des protagonistes n’a par exemple emprunté la montée des Sept-Laux – Pipay qui servira de cadre final à l’étape la plus exigeante pour les jambes (4 150 m de D+ en 133 km). Le cumul et le profil de l’étape du dimanche autorisent aussi des retournements de situation, sur un parcours où les habitués retrouveront dans le désordre des lieux précédemment visités comme la montée des Gets, le col du Corbier, la station de Châtel puis la station suisse de Champéry. Tout y avait commencé en 2013, et c’est là que sera cette-fois rendu le verdict.
Les étapes du Critérium du Dauphiné 2019 :
Dimanche 9 juin - 1ère étape - Aurillac (15) > Jussac (15) - 142 km
Lundi 10 juin - 2e étape - Mauriac (15) > Craponne-sur-Arzon (43) - 180 km
Mardi 11 juin - 3e étape - Le Puy-en-Velay (43) > Riom (63) - 172 km
Mercredi 12 juin - 4e étape - Roanne (42) > Roanne (42) – C.l.m. individuel - 26,1 km
Jeudi 13 juin - 5e étape - Boën-sur-Lignon (42) > Voiron (38) - 201 km
Vendredi 14 juin - 6e étape - Saint-Vulbas - Plaine de l’Ain (01) > Saint-Michel-de-Maurienne (73) - 228 km
Samedi 15 juin - 7e étape - Saint-Genix-les-Villages (73) > Les Sept Laux-Pipay (38) - 133 km
Dimanche 16 juin - 8e étape - Cluses (74) > Champéry (Suisse) - 113,5 km
Retrouvez toutes les informations relatives au Critérium du Dauphiné sur www.criterium-du-dauphine.fr
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