Le vélo hollandais – de ville
Il dispose d’un cadre très robuste et d’une assise confortable. Sa selle rembourrée et en position haute permet au cycliste de pédaler en position bien droite et d’avoir une vue dégagée sur la circulation.
Doté de 3 à 8 vitesses intégrées dans le moyeu (sans dérailleur), il est équipé de bons freins à tambour, d’un éclairage efficace et complet (avec souvent une dynamo intégrée dans le moyeu avant) ainsi que de multiples accessoires pratiques (garde-boue, béquille, antivol de cadre en complément de l’antivol ‘’classique’’…).
Il est équipé d’un porte-bagage à l’arrière et parfois à l’avant ou d’un panier.
Le vélo tout chemin (VTC)
C’est un compromis entre vélo de ville (côté confort) et vélo apte à rouler sur les chemins de campagne (côté souplesse).
Il a un cadre rigide en acier ou en aluminium, dispose de nombreuses vitesses (15 à 21) pour grimper les côtes plus facilement et est équipé de grandes roues à pneus à crampons plus larges que ceux d’un vélo de ville.
Il peut recevoir tous les accessoires utiles au cycliste urbain : porte-bagage avant et arrière, béquille, garde-boue…
Il pourra aussi s’avérer adapté à la randonnée ou aux voyages à vélo. Robuste, il pourra rouler sur de longues distances avec vos sacoches s’il est équipé d’un porte-bagage.
Le vélo tout terrain (VTT)
Les VTT occupent une place dominante dans le cyclisme de loisir. Destinés aux terrains accidentés, ils sont taillés pour le cross country et les sentiers de montagne.
Un VTT se caractérise par un cadre solide et léger, des pneus larges à crampons. Il est également équipé de suspensions pour amortir les chocs et les vibrations.
Le vélo pliant
Le vélo pliant est équipé de charnières centrales permettant de replier la structure sur elle-même de façon à pouvoir le transporter comme une valise et le stationner dans un minimum d’espace.
Vous pouvez embarquer votre vélo pliant dans n’importe quel transport public (du bus au TGV), et ainsi parcourir de plus longues distances en combinant plusieurs moyens de transport. C’est le maillon ultime de l’intermodalité !
Avec ses roues d’un diamètre inférieur aux vélos traditionnels (16 ou 20 pouces), ce vélo est très maniable pour un usage urbain. En termes de stationnement, il est très pratique puisqu’il tient sous votre bureau au travail.
Le vélo de route
À côté des vélos de course, ultra légers et aérodynamiques (mais fragiles et chers), les vélos de route conviennent à ceux qui souhaitent faire des kilomètres avec un maximum d’efficacité et de confort.
Robustes mais légers (moins de 7 kg), ils sont dotés de grandes roues et de pneus fins, n’offrant qu’un faible frottement au sol et peu de résistance au vent.
Le vélo à assistance électrique (VAE)
Le vélo à assistance électrique (VAE) est doté d’un moteur électrique et d’une batterie fournissant l’énergie nécessaire pour assister le pédalage du cycliste mais ce n’est pas une mobylette : vous n’avancez que si vous pédalez ! Le moteur se coupe à 25 km/h. Pour recharger la batterie, il suffit simplement de la prendre et de la brancher sur secteur.
Avec les avantages du vélo (dont le côté pratique), un moindre effort pour atteindre la vitesse de déplacement souhaitée, une facilité de circulation en cas de relief et un transport de charges (courses ou enfants) plus aisé, l’utilisation du VAE peut être étendue, en particulier pour les déplacements domicile-travail ou professionnels. D’après l’enquête FUB menée pour le Groupe La Poste en 2015, 68 % des usagers de VAE parcourent des distances de plus de 10 km.
Le VAE favorise également le report modal, notamment depuis la voiture : en effet, d’après cette même enquête, 1/3 des personnes ayant acheté un VAE ne se déplaçaient pas à vélo initialement et 2/3 d’entre elles sont même d’anciens automobilistes. Pendant les pics de pollution, il évite l’hyperventilation.
Le saviez-vous ? Son prix d’achat est plus élevé que celui d’un vélo ordinaire mais certaines collectivités proposent des aides financières souvent égales à 25 % de ce prix et encouragent ainsi son usage.
Le vélo-cargo
La dénomination de « vélo-cargo » regroupe tous les vélos qui permettent de transporter des enfants ou charges lourdes et/ou volumineuses qu’il serait difficile d’emporter avec un vélo « classique ». Les plus connus sont les biporteurs et triporteurs mais il en existe bien des sortes et de toutes les formes.
Ces vélos peuvent être équipés d’assistance électrique. Leur prix d’achat varie entre 1 500 et 4 000€ : une belle somme pour un vélo mais il peut aisément remplacer la deuxième voiture d’un foyer. Comme pour le VAE, certaines collectivités proposent des aides à l’achat de vélo-cargos.
À noter : l’obligation de port du casque pour les enfants de moins de 12 ans s’applique aussi au transport sur ce type de vélo.
A noter : la complémentarité vélo/transports publics
Rien ne vous empêche de ne pédaler que sur une partie de votre trajet. Là encore, les pouvoirs publics s’emploient à multiplier les solutions :
- Ils installent des arceaux de stationnement pour vélo aux principaux arrêts de bus, de tram, de train...
- Il existe parfois des consignes collectives ou des box à vélo, permettant de laisser votre monture en toute sécurité la nuit et le week-end à votre gare d’arrivée.
La plupart des trains régionaux sont accessibles gratuitement aux vélos, et dans de nombreuses agglomérations, au moins à certaines heures, il est aussi possible d’embarquer son vélo dans le tram, le métro, le RER…
* Article extrait du guide du cycliste urbain réalisé par la FUB
* LCL, partenaire du baromètre des villes cyclables 2021