Idée 1 : c’est dépassé
Au contraire, la pratique du vélo gagne du terrain en Europe : à Copenhague, Amsterdam, Londres, Bâle, Florence, Munich... Les politiques cyclables ont fini par gagner également les villes françaises : Strasbourg, Nantes, Grenoble, Bordeaux, mais aussi Lyon, Paris... En réglant le problème de l’entretien et du stationnement, les systèmes de vélos en libre-service ont même rendu le vélo accessible à tous !
Idée 2 : C’est dangereux
Le vélo n’est que très peu dangereux… pour les autres ! Sa pratique est cependant un peu plus risquée pour soi que de prendre le bus ou l’auto mais elle l’est beaucoup moins que la pratique des deux-roues motorisés qui comporte 7 fois plus de risques d’être blessé et 11 fois plus de risques d’être tué (rapporté au temps passé sur un mode de transport - source : étude AVER, Accidentalité à Vélo et Exposition au Risque).
Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, en 2014, 4,5 % des blessés et 4,7 % des tués étaient des cyclistes. Les accidents graves et mortels sont plus fréquents en rase campagne et concernent plutôt des pratiquants sportifs.
À noter que plus il y a de cyclistes et plus le risque de chacun diminue et que les avantages en termes de gains de santé sont 20 fois plus importants que les risques. Ce serait donc dommage de ne pas en profiter !
Idée 3 : C’est fatigant
A vélo, je garde la forme ! J’allonge ma durée de vie et limite mes risques de maladies (cardio-vasculaires, diabète, cancer, stress...) en pratiquant 30 minutes d’activité physique par jour (source : étude ANSES 2016 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Par ailleurs, opter pour un VAE peut s’avérer très utile en cas de relief ou pour transporter ses enfants ou les courses.
Idée 4 : C’est lent
A vélo, sur moins de 3 km, soit plus de 50 % des déplacements en ville, on met moins de temps qu’en voiture, temps de stationnement compris (source : ADEME). Le temps de trajet est prévisible, je suis donc ponctuel. Je circule quelle que soit l’intensité du trafic sans me soucier des embouteillages. Se garer pour aller faire ses courses est également plus facile et gratuit.
Idée 5 : A vélo, je suis exposé à la pollution
A vélo, je me trouve au-dessus des pots d’échappements, contrairement aux bouches de ventilation d’une voiture. Je peux choisir des itinéraires moins fréquentés par les voitures en utilisant par exemple les rues en double sens cyclable. En cas de pic, je ralentis la cadence et j’évite les axes à grand trafic. À noter que rouler en VAE reste bénéfique pour la santé et permet d’éviter l’hyperventilation. Ainsi je vis la ville sans bruit ni pollution, je respire !
Idée 6 : Ça coute cher
A vélo, il est possible de rouler tous les jours pour une vingtaine d’euros par mois. Bien sûr, un vélo de qualité bien entretenu coûte plus cher mais il s’avère plus sûr et agréable au quotidien. Pour aller au travail, je peux bénéficier de l’indemnité kilométrique vélo, et je peux aussi combiner vélo et transports en commun grâce à la prise en charge de 50 % de mon abonnement de transports en commun par mon employeur.
De plus, le vélo fait faire des économies à la collectivité. A débit égal, une piste cyclable revient 50 fois moins cher qu’un métro lourd et 25 fois moins cher qu’un tramway. Une place de stationnement voiture représente dix places de stationnement vélo…
Idée 7 : Impossible de faire ses courses à vélo…
A vélo, je peux flâner, m’arrêter en chemin pour échanger, faire mes achats, notamment dans mes commerces de proximité, créateurs d’emplois locaux. Il existe une vaste gamme de sacoches, remorques, caddies et paniers me permettant de transporter mes courses.
* Article extrait du guide du cycliste urbain réalisé par la FUB
* LCL, partenaire du baromètre des villes cyclables 2021