Au lendemain de la victoire de son coéquipier Warren Barguil, Michael Matthews s'impose dans une arrivée pour puncheur à Rodez. Le coureur australien devance le Champion olympique Greg Van Avermaet qui s'était imposé au même endroit en 2015. A l'attaque un peu trop tôt, Edvald Boasson Hagen et Philippe Gilbert échouent à une seconde dans un groupe où se trouvent Christopher Froome, Dan Martin et Rigoberto Uran. Légèrement en retrait, Romain Bardet concède 4 secondes à ses adversaires direct. Fabio Aru est le grand perdant du jour.
A une semaine de l'arrivée à Paris, seulement 29 secondes séparent le premier du classement général, Christopher Froome et le quatrième, Rigerto Uran. C'est du jamais vu. Le Maillot jaune LCL ne tient qu'à un fil !
Mal placé au pied de la dernière bosse, le Maillot jaune LCL est distancé. Il coupe la ligne avec 25 secondes de retard sur le vainqueur. Bien emmené par son coéquipier Michal Kwiatkowski, Christopher Froome reprend du temps en essayant seulement de ne pas en perdre. Il récupère le Maillot jaune LCL sans l'avoir vraiment calculé. A une semaine de l'arrivée, les quatre premiers du classement général sont à 29 secondes. Toutes les secondes sont précieuses !
Leader avec seulement 18 secondes d'avance sur son dauphin Fabio Aru, Christopher Froome n'est pas encore assuré de la victoire. Lors de ses précédents sacres, il était dans une position plus confortable à ce stade de la compétition. En 2013, il avait 2’28’’ d'avance sur le deuxième, 3'10'' en 2016 et 1'47'' en 2016. Avec ses qualités en contre-la-montre, il reste en ballottage favorable.
Comme l'étape de la veille la 15ème étape du Tour de France n'est pas simple à décrypter. Avec un col de première catégorie en début d'étape et un autre dans le final, elle offre une belle opportunité aux baroudeurs. Mais les positions entre les coureurs en tête du classement général sont tellement resserrées que tout est envisageable. La chasse aux secondes est ouverte.